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huître découpée.png

Explorations
numériques

Les frontières entre les disciplines sont vraiment poreuses lorsque intervient le numérique, ce qui rend le défi de catégoriser ce qui en découle plus malaisé. Mais! Ce qui importe, c'est le pouvoir d'évocation des images, fixes ou en mouvement, 

qui découlent des expérimentations.

J'avais déjà tâté la modélisation 3D mais la découverte de la photogrammétrie a servi de catalyseur m'incitant à entreprendre ce fascinant voyage-virage technologique. En voici des jalons.

Image d'une huître visualisée en nuage de points dans le logiciel Reality Capture: l'objet peut être vu sous tous ses angles et certains le rendent méconnaissable.

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Quelques élément de la nature 

que j'ai soumis à la photogrammétrie: 

des coquillages, des feuilles flétries et.... 

une tige de tomates  en grappe sans ses fruits.

Nuages de points et maillages

Pour en savoir plus sur le pourquoi et le comment de la photogrammétrie dans mon parcours, lire mon billet de blogue Le boa qui a avalé un éléphant.

 

Les artistes visuels se servent entre autres de la photogrammétrie pour créer des projets de réalité virtuelle ou augmentée, ou encore (mon souhait lorsque j'ai entrepris son apprentissage) dans le but de modifier les modèles numérisés à l'aide d'un logiciel 3D. J'espérais ainsi pouvoir, de façon virtuelle, transcender les limites de formes permises par l'argile, ayant soumis quelques modelages au processus. Sauf que...

À l'écran de l'ordinateur, lorsque je me suis mise à examiner de près les premiers résultats, effectués avec quelques éléments naturels, j'ai été tout simplement subjuguée par les nuages de points - qui

sont en fait des coordonnées spatiales - les constituant. J'ai eu l'impression d'avoir accès à une dimension parallèle (sinon radiographique!), à une représentation à la fois évanescente et énergétique de l'objet. Celui-ci me donne l'impression d'être figé à l’écran dans un état suspendu... mais qu'un simple souffle pourrait le réduire en poussière de pigments.
Et selon le logiciel de visualisation (il en existe plusieurs), la forme numérisée se pare de voilages, de facettes ou de maillages. Ces derniers évoquent pour moi des constellations (nous sommes alors dans le domaine de l'infiniment grand) ou des connexions neuronales (donc microscopiques), mais il pourrait aussi s’agir des liens - réels ou potentiels - entre les individus… Ça me rappelle aussi ces magnifiques chorégraphies d’étourneaux, dont la forme en nuage change constamment.


Bref: tout ça est pour moi d'une très grande séduction!

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Gestation (2024)

Images composites

Par images composites, j'entends ici celles obtenues par la combinaison d'éléments numériques de différentes sources, et ce en passant d'un logiciel à l'autre. Ma curiosité m'incite à tester de nombreux paramètres. Si certains sont décevants, d'autres créent des effets que je n'aurais pas su imaginer! Mais encore faut-il être à l'affut...

Coeur d’hydranger (2024)

Chaos (2024)

Modélisation 3D

Sculptris est un logiciel de modélisation 3D axé sur le concept de pâte à modeler et que j'ai expérimenté début 2018. La compagnie Pixologic a toutefois abandonné Sculptris en 2020 et les fichiers créés ne peuvent pas être convertis. Dommage!

J'ai longtemps hésiter à me remettre à l'apprentissage d'un nouveau logiciel, jusqu'à ce que je découvre l'existence de Blender à l'occasion de ma résidence en photogrammétrie en 2023. Sa courbe d'apprentissage très abrupte n'était pas pour me plaire. Par contre son potentiel, immense et toujours en développement, me permet de croire que je saurai un jour en tirer profit pour mes vidéos expérimentales.

Mes premières expérimentations avec Sculptris. 

Ô surprise: je me suis inspirée de l'oreille et du coquillage pour modeler virtuellement des objets 

aux courbes plutôt voluptueuses.

La modélisation 3D m’incite à reprendre le motif de l’oreille comme symbole des méandres de la communication. Pour le moment, j’en suis encore à explorer les outils de création des formes ainsi que les matériaux virtuels qu’il est possible de leur appliquer. J'ai aussi fait des tests avec des images (dont mes propres dessins) que le logiciel peut 

«déplier» sur leur surface. 

Les effets sont... 

intrigants.

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